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Forte participation du Maroc aux travaux du séminaire du C24 au Venezuela
La délégation marocaine a été composée notamment de M. Redouane Houssaini, directeur des Nations Unies et des organisations internationales, au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Ce séminaire a été l'occasion pour la délégation marocaine d'informer les membres du Comité et les autres participants, des derniers développements de la question du Sahara marocain, notamment l’appui retentissant de la communauté internationale à l'Initiative marocaine d'autonomie, avec le soutien de plus de 107 États membres, l'ouverture d'une trentaine de Consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, confirmant la marocanité du Sahara, ainsi que le développement socio-économique et infrastructurel sans précédent que connaissent les deux régions du Sahara marocain.
Cette réunion a été également marquée par la mise en lumière du rôle de l'Algérie dans la création et le maintien du différend régional sur le Sahara marocain, et sa responsabilité historique, politique et morale en tant que partie principale à ce différend, comme le confirment les résolutions du Conseil de sécurité, y compris la 2703, adoptée le 30 octobre 2023.
Ces mêmes résolutions ont consacré le sérieux et la crédibilité de l'Initiative marocaine d'autonomie, en tant que seule et unique solution à la question du Sahara marocain et réaffirmé que les tables rondes, avec les mêmes quatre participants et dans le même format, demeurent le seul cadre pour mener le processus exclusivement onusien afin de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend.
Répondant aux assertions fallacieuses de l’ambassadeur algérien à l’ONU, Amar Bendjama au sujet de la question du Sahara marocain l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU, M. Omar Hilale l’a interpellé sur sa présence à Caracas, alors qu’il a mandat du groupe arabe pour défendre ses causes à New York.
“Vous parlez du Sahara comme si vous n’êtes pas responsable. J'ai une question à vous poser M. l'ambassadeur: le Groupe arabe qui vous a élu représentant des pays arabes au Conseil de sécurité aurait souhaité que vous restez à New York pour défendre la cause palestinienne. Vous êtes ici, depuis trois jours, rien que pour lire votre discours sur le Sahara marocain”.
“Vous n’assumez pas votre responsabilité pour laquelle la communauté internationale vous a élu au Conseil de sécurité, mais vous avez préféré donner la priorité à votre agenda national, celui de l’Algérie sur la question du Sahara marocain”.
L’ambassadeur Hilale a confronté son homologue algérien à la fixation obsessionnelle de son pays sur le Sahara marocain, en indiquant que plusieurs questions sont à l’examen du C24, alors qu’il n’a abordé que le Sahara marocain et n’a daigné dire un seul mot sur les autres questions.
Répondant à la prétention de l’ambassadeur algérien sur l’impatience de son pays pour le règlement de la question du Sahara, et les raisons pour lesquelles cette question revient chaque année au C24, le diplomate marocain a déclaré : “Nous sommes ici parce que l’Algérie a refusé de retourner à la troisième table ronde du processus politique. Vous parlez de paix, mais vous refusez d'assumer votre rôle en tant que responsable d'une situation qui perdure depuis un demi-siècle”.
Et M. Hilale d’enchaîner à l’adresse de son collègue algérien: “C'est votre pays qui est responsable du gel des efforts de résolution de ce différend régional”.
En réponse à la référence biaisée de l’ambassadeur algérien au référendum, M. Hilale a asséné que “Vous avez parlé de plan de règlement et du référendum, mais vous oubliez que le Conseil de sécurité l’a enterré depuis un quart de siècle. Votre diplomatie, M. l'ambassadeur, souffre du syndrome du nanisme”.
“Cela signifie que l’Algérie s’est arrêtée à 1991 avec le plan de règlement. Elle n’a pas évolué depuis lors. Votre pays n'a pas vu le monde évoluer. Vous n'avez pas vu que le mur de Berlin est tombé. Vous n'avez pas vu qu’il y a 107 pays qui soutiennent l’initiative marocaine d’autonomie. Vous faites semblant de ne pas voir le nombre des consulats ouverts dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla. L’Algérie n’a pas vu que le Conseil de sécurité est passé du plan de règlement à la solution politique, qui nécessite la négociation entre toutes les parties. Elle n’a pas vu non plus les mêmes résolutions qui l’interpellent pour retourner au processus de tables rondes, et auxquelles elle persiste à dire +NON+! Alors que l’Algérie a participé aux deux premières tables rondes, elle dit NON à la troisième, pourtant exigée par le Conseil de sécurité ”, a lancé M. Hilale.
Réagissant à la référence par son collègue algérien à la prétendue occupation du Sahara marocain et à la mention sélective du droit à l’autodétermination, l’ambassadeur a indiqué "qu’il y a un peuple en Algérie, le peuple Kabyle qui attend son autodétermination, depuis plus de 150 ans et que vous terrorisez, vous emprisonnez, vous privez de sa liberté, et de ses droits les plus légitimes".
Abondant dans la mise à nu de la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional du Sahara marocain, M. Hilale a poursuivi son interpellation de son homologue algérien en s’interrogeant “qui bloque le processus politique onusien? C'est l'Algérie. Qui abrite, arme, finance et promeut diplomatiquement un mouvement séparatiste terroriste? C'est l'Algérie. Qui a proposé la partition du Sahara marocain entre le Royaume et votre mouvement séparatiste terroriste en 2002, à l’ancien envoyé personnel James Baker? C’est l’Algérie par la voix de son ancien président feu Abdelaziz Bouteflika”.
De son côté, le membre élu de la région Laâyoune Sakia El Hamra, M'hamed Abba, a mis en avant, devant les membres du Comité des 24 (C24) de l’ONU, la dynamique socio-économique tout azimut engagée dans les provinces du Sud du Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
“Le Sahara marocain est devenu une région prospère grâce aux investissements d’envergure lancés par le Royaume”, depuis le parachèvement de son intégrité territoriale en 1975, a souligné M. Abba.
Cette dynamique réformatrice s’est accélérée davantage avec le lancement en 2015 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du nouveau modèle développement pour les provinces du Sud, a-t-il précisé.
Il a expliqué que ce modèle est un mécanisme d'application et d'accélération de la régionalisation avancée, qui vise à assurer une gouvernance démocratique et un développement humain durable intégré en adéquation avec les spécificités de la région du Sahara et en pleine conformité avec les Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Ce modèle est mis en œuvre dans le cadre d'une stratégie nationale de développement global et intégré, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations locales et à réaliser de grands projets d'infrastructures, afin d'assurer un véritable décollage de la région, a fait observer M. Abba qui participe à ce séminaire, en tant qu’élu du Sahara marocain, depuis plusieurs années.
Il a indiqué que grâce à ce nouveau modèle de développement, plus de 10 milliards de dollars ont été investis dans des projets majeurs notamment dans les domaines des infrastructures, de la santé, de l'éducation, de la formation, de l'industrie, de l'agriculture, des énergies renouvelables et de la pêche, ajoutant que le taux d’achèvement des projets dépasse désormais les 80%.
Concernant la région de Laâyoune-Sakia Al Hamra, M. Abba a souligné que près de 29,12 milliards de dirhams ont été investis pour la mise en œuvre de 90 projets en appui aux filières de production, telles que les phosphates, l'agriculture, l'aquaculture, l'industrie, les énergies renouvelables, la pêche maritime et l'écotourisme.
Il s'agit aussi de la réalisation d'un projet d'aménagement hydro-agricole sur une superficie de 1.000 hectares favorisant les productions végétales et animales dans la province de Boujdour, ainsi que les centrales solaires Noor Laâyoune (1) et Noor Boujdour (1) d'une capacité totale de 100 mégawatts.
Il est question également du lancement de plusieurs champs de production d'énergie éolienne à Tarfaya (300 mégawatts), Foum El Oued (50 mégawatts) et Akhfennir (100 mégawatts), ainsi que d'un nouveau complexe industriel de production d'engrais et d'une station de dessalement des eaux de mer achevée en octobre 2022 avec une capacité de production globale de 26.000 m3 d'eau potable par jour, a poursuivi l’intervenant.
Il a fait remarquer que parmi les projets structurants visant à renforcer la compétitivité et l'attractivité de la région figurent également un technopole à Foum El Oued (2 milliards de dirhams) qui abrite l'Université multidisciplinaire Mohammed VI de Laâyoune, un lycée d'excellence et un centre de compétences et de qualification. A cela s'ajoutent la première école de médecine des provinces du Sud (257 millions de DH) et un centre hospitalier universitaire (1,2 milliard de DH) d'une capacité de 500 lits.
M. Abba a, par ailleurs, indiqué que le développement de la région de Dakhla Oued Eddahab se poursuit également à un rythme soutenu, précisant que le Conseil régional supervise plusieurs projets structurants lancés ou en cours de construction, pour un budget total de 4,63 milliards de dirhams.
Ces projets couvrent les secteurs notamment de la santé, des transports et de la logistique, de l'industrie et du commerce, de l'habitat, du développement durable et des infrastructures de base, de la formation professionnelle et le soutien aux communes de la région, a-t-il dit, ajoutant que l'impact de ces projets sur les conditions de vie de la population locale est “très encourageant et prometteur”.
Il a relevé qu’en 1975, les indices de développement humain au Sahara marocain étaient inférieurs de 6% à ceux des régions du Nord, notant qu’aujourd’hui, ces indicateurs dépassent largement la moyenne des autres régions du Royaume.
En 2021, le taux de croissance annuel à Laâyoune-Sakia El Hamra s'est établi à 10,9%, bien supérieur à la moyenne nationale, a-t-il signalé, notant que le PIB par habitant au Sahara marocain est 1,6 fois supérieur à la moyenne nationale, et la consommation des ménages est au moins 8% supérieure au niveau moyen à l’échelle nationale. Le PIB totalise 52.301 dirhams par habitant dans la ville de Dakhla et 27.442 à Laâyoune, a-t-il dit.
Le membre élu de la région Laâyoune-Sakia El Hamra a, dans ce cadre, affirmé que la mise en œuvre de ces projets structurants au Sahara marocain a permis un développement plus équilibré, renforçant l'attractivité socio-économique de la région et consolidant son positionnement stratégique de passerelle entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne.
Il a à ce propos rappelé le discours Royal à l’occasion du 48è anniversaire de la Marche verte, dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a souligné la nécessité de renforcer la façade atlantique en tant qu’un haut lieu de communion humaine et un pôle d'intégration économique, dans l'intérêt de tous les États de la région et au-delà, dans le cadre d’une approche gagnant-gagnant.
Cet objectif est poursuivi à travers les trois initiatives Royales, à savoir le Gazoduc Maroc-Nigeria, l'Initiative Afrique Atlantique et l'Initiative visant à favoriser l'accès à l'Atlantique des pays du Sahel, a-t-il relevé, soulignant que grâce à son dynamisme et à son essor, le Sahara marocain jouera un rôle clé en tant que plateforme de sécurité, de stabilité et de co-développement en Afrique, dans l'Atlantique et au-delà, ainsi qu'en tant que plaque tournante et porte d'entrée vers l'Afrique pour l'Europe et les Amériques.
M. Abba a en outre indiqué que le nouveau Port Atlantique de Dakhla, dont la construction a débuté en octobre 2021 et s'achèvera en 2028, soutiendra le développement économique, social et industriel régional dans tous les secteurs productifs et fournira également aux provinces du Sud un outil logistique moderne et évolutif à la hauteur de leurs ambitions de développement, en plus de valoriser les produits de la pêche maritime.
D'un investissement total de 10 milliards de dirhams, cette nouvelle structure, située sur le site de N'tireft, à 40 km au nord de Dakhla, comprendra une zone industrielle de 270 hectares, dont environ 60 hectares dédiés à diverses activités industrielles, administratives et de stockage, ainsi qu'une zone franche de 13 hectares, a-t-il précisé.
Il a noté qu’avec la création d'une zone industrialo-logistique, d'une zone dédiée au commerce et d'une section consacrée au développement de l'industrie de la pêche maritime, le port de Dakhla placera les provinces du sud dans le réseau des voies maritimes internationales et fera des provinces du Sud une plaque tournante régionale pour l’investissement, la logistique et le commerce international, notamment avec le continent africain.
Et de signaler que les infrastructures des ports de Laâyoune (commune d'El Marsa), Tarfaya et Boujdour ont été renforcées pour donner une forte impulsion aux activités économiques de la région, outre la création d'un nouveau port à Tarfaya. Ce projet intégré, pour lequel un budget de près de 379 millions de DH a été réservé, s'inscrit dans le cadre du Plan Halieutis et du Plan national de développement des activités de la pêche côtière, a-t-il rappelé.
Evoquant la voie express devant relier Tiznit à Dakhla, l’intervenant a indiqué que les travaux avaient progressé de plus de 90%, soulignant que ce projet, qui fait partie intégrante du programme de développement des provinces du Sud initié en novembre 2015, a nécessité un investissement de 10 milliards de dirhams.
Ces infrastructures seront rendues accessibles aux pays africains pour accompagner leur développement, reflétant ainsi l’engagement du Maroc en faveur d’une coopération mutuellement bénéfique visant une prospérité partagée, a-t-il affirmé.
L’élu du Sahara marocain a, par ailleurs, relevé que les populations des provinces du Sud jouissent des mêmes droits et libertés que leurs co-citoyens dans les autres régions du Royaume, notant que la société civile au Sahara exerce ses activités dans divers domaines du développement économique et socioculturel en toute liberté et sans aucune restriction.
Le nombre d'associations opérant dans les provinces du sud s'est élevé à plus de 7.997 associations, a-t-il fait savoir devant les participants au séminaire, ajoutant que les populations du Sahara marocain participent activement à la mise en place des politiques relatives à la gestion et à l'exploitation des ressources nationales, à travers leurs représentants au Parlement et les autorités élues au niveau local et régional.
Il a noté que ces populations disposent d’élites politiques au niveau des institutions nationales, des conseils régionaux et des conseils provinciaux, précisant que tous les présidents élus et membres des conseils régionaux et locaux du Sahara marocain sont originaires de la région, ce qui renforce la gestion par les populations de leurs propres affaires.
“Nous sommes les seuls représentants de la population du Sahara marocain qui jouissent d'une légitimité démocratique, contrairement à une minorité qui, illusoirement et sans la moindre base légale, tente de se proclamer représentative de ces populations”, a-t-il tenu à souligner.
Il a rappelé que lors des élections générales tenues le 8 septembre 2021, le taux de participation dans la région du Sahara marocain a atteint 66,94% pour Laâyoune-Sakia El Hamra et 58,30% pour Dakhla Oued Eddahab, le plus élevé au niveau national, relevant que ces élections se sont déroulées dans des conditions démocratiques et ont été suivies, en toute indépendance et neutralité, par 5.020 observateurs nationaux et internationaux.
Pour M. Abba, les taux de participation dans les provinces du Sud constituent un plébiscite explicite de la population locale sur son identité marocaine et son attachement au processus démocratique. “C'est aussi le désaveu le plus évident des chimères du +polisario+ concernant sa représentativité”, a-t-il insisté, notant que la milice séparatiste armée “ne jouit d’aucune légitimité juridique, populaire ou démocratique pour prétendre représenter la population du Sahara marocain”.
Concernant la situation “catastrophique” qui prévaut dans les camps de Tindouf dans le Sud-ouest de l’Algérie, l’intervenant a indiqué que les populations séquestrées dans ces camps sont privées de leurs droits les plus élémentaires et sont considérées comme un “fonds commercial” utilisé par le groupe armé du “polisario” et du pays hôte à des fins d'enrichissement, via le détournement de l’aide humanitaire.
“La situation humanitaire dans les camps de Tindouf est celle de désespoir et d'inaction qui dure depuis près de 50 ans et constitue une menace pour la stabilité de toute la région”, a-t-il mis en garde, ajoutant que le détournement systématique de l'aide humanitaire destinée à la population des camps de Tindouf a été une nouvelle fois confirmé par un nouveau rapport du Programme alimentaire mondial (PAM).
Il a rappelé, à ce propos, que toutes les résolutions du Conseil de sécurité, depuis 2011, ont appelé le pays hôte des camps de Tindouf, l’Algérie, à autoriser le recensement des populations des camps, conformément au droit international humanitaire.
“Le +polisario+ et le pays hôte des camps de Tindouf ont la responsabilité morale et juridique de cesser d'exploiter la misère de nos frères et sœurs séquestrés dans ces camps, en les utilisant comme un business lucratif”, a-t-il dit, ajoutant que l’Algérie dépense des “sommes colossales pour maintenir le train de vie luxueux d'une poignée de dirigeants du groupe séparatiste armé et leur fournir du matériel militaire de dernière génération”.
Il a, dans ce cadre, exhorté la communauté internationale à exiger que le pays hôte, l’Algérie, et le “polisario”, respectent leurs obligations au titre du droit international humanitaire pour mettre fin à la situation d'anarchie qui sévit dans les camps de Tindouf, en permettant un retour digne des populations séquestrées à leur patrie, le Maroc.
En réponse aux appels du Conseil de sécurité à une solution réaliste, pragmatique durable et de compromis à la question du Sahara et afin de mettre fin aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Maroc a proposé en 2007, l'Initiative d'autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume, a encore lancé M. Abba.
Il a souligné qu’à la faveur de cette initiative, le Maroc garantit à la population de la région la possibilité de gérer démocratiquement ses affaires à travers les organes législatifs, exécutifs et judiciaires, en indiquant que le plan d’autonomie se démarque par le respect de la société démocratique moderne, de l'État de droit, des identités culturelles et sociales, des libertés individuelles et collectives et du développement socio-économique.
Cette initiative, fondée sur le compromis et qualifiée de “sérieuse et crédible” par le Conseil de sécurité de l'ONU, est pleinement conforme au droit international, à la charte de l'ONU et aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, a-t-il expliqué, notant que ce plan a été élaboré dans le cadre d'un processus participatif à travers une vaste consultation nationale impliquant la population locale de la région du Sahara et les partis politiques, ainsi que des consultations aux niveaux régional et international.
Dans ce cadre, l’initiative marocaine d’autonomie jouit du soutien massif de plus de 107 Etats membres de l’ONU, alors qu’une trentaine de pays et organisations régionales ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla, marquant ainsi la dynamique irréversible de la marocanité du Sahara, a relevé encore l’intervenant.
“Il s’agit d’une évolution majeure illustrant l’absence de toute autre solution à la question du Sahara marocain que dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume”, a-t-il insisté, estimant que le statu quo “laisse la porte ouverte à des risques sécuritaires, notamment la violence, l’extrémisme, la traite des êtres humains et l’exploitation économique”.
Pour lui, la communauté internationale doit exiger des autres parties de s'engager dans le processus politique de l'ONU sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi. Le but est de parvenir à une solution politique réaliste, réalisable, durable et de compromis à ce différend régional, mettre fin aux souffrances des populations des camps de Tindouf et cesser d'entraver le progrès de l'ensemble de la région.