Les approches constructives du Maroc concernant les questions africaines présentées à Pretoria

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Les approches constructives du Maroc concernant les questions africaines présentées à Pretoria
Les postions et les approches constructives du Royaume au sujet des grandes questions d’actualité transversales qui façonnent le débat politique en Afrique ont été présentées, lundi à Pretoria, par l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, lors d’une conférence en présence de la ministre sud-africaine des Relations extérieures et de la Coopération, Mme Naledi Pandor.

Se référant à l’actualité marquante sur la scène internationale, l’ambassadeur a d’emblée évoqué, devant un parterre d’officiels, de diplomates et d’académiciens, la question libyenne, en interrogeant la pertinence de la récente réunion de Berlin pour résoudre un conflit d’abord et avant tout africain.

Il a enchainé que l’Afrique doit être unie et solidaire face aux enjeux globaux, notant que l’échec du multilatéralisme et l’incapacité manifeste des institutions de Breton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international) sont autant de signaux alarmants qui appellent le continent à prendre son destin en main à la faveur de visions partagées et d’actions concertées.

L’ambassadeur a, d’autre part, mis l’accent sur l’importance d’une intégration régionale avancée pour assoir les modes opératoires indispensables à la concrétisation d’un agenda africain moderne et tourné vers l’avenir.

Louant les modèles d’intégration en Afrique australe et en Afrique de l’ouest, M. Amrani reconnu que l’Afrique du nord avait des enseignements à tirer de ces derniers blocs, rappelant que le non-Maghreb a aujourd’hui un cout conséquent pour l’ensemble des pays de la région.

Dans le même ordre d’idées, l’ambassadeur a indiqué que la persistance du différend régional crée autour de l’intégrité territoriale du Maroc nuit à l’intégration dans la région.

Il a souligné qu’aujourd’hui plus que jamais l’ensemble des parties prenantes à ce différend doivent demeurer, en toute bonne foi, engagées dans le processus onusien en cours pour parvenir à une solution politique, réaliste, durable, pragmatique et basée sur le compris comme définit par les résolutions pertinentes du conseil de sécurité de l’Onu.

Pour sa part, la ministre sud-africaine des Relations internationales a souligné, lors de cette rencontre consacrée à la présentation d’un nouveau livre sur «l’Afrique et le monde: Naviguant dans des géopolitiques en changement», que si l’Afrique veut vraiment s’imposer comme un continent et jouer un rôle important dans le concert des nations, «notre action au sein des institutions internationales et notre Union africaine (UA) doit subir d’importants changements».

L’Afrique peut avoir une voix décisive pour la promotion du multilatéralisme et le rejet de la domination unilatérale des affaires mondiales, a-t-elle poursuivi.

Abordant la prochaine présidence de l’UA par son pays, Mme Pandor a indiqué qu’il s’agit d’«une opportunité cruciale pour amorcer une navigation intelligente» du continent.

Poursuivre l’action pour faire taire les armes en Afrique, l’encouragement de l’intégration économique et l’autonomisation des femmes seront les priorités de l’Afrique du Sud durant son mandat d’un an à la tête de l’UA, a-t-elle dit.

S'exprimant à l’ouverture de la 7è Rencontre judiciaire maroco-espagnole entre la Cour de Cassation du Maroc et le Tribunal Suprême et le CGPJ en Espagne, M. Lesmes Serrano a salué le progrès remarquable réalisé par le Maroc en termes d'engagement en faveur de l'indépendance et de l'efficience de son système judiciaire et ce, depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution de 2011.

Sur un autre registre, le responsable espagnol a mis en avant l'importance de la coopération internationale entre l'Espagne et le Maroc, soulignant que cette 7è rencontre judiciaire maroco-espagnole reflète clairement cette place de choix qu'occupent les relations entre les deux pays.

Après avoir noté que le pouvoir judiciaire est l'une des institutions sur lesquelles repose l'Etat de Droit, M. Lesmes Serrano a fait remarquer que ces Rencontres judiciaires entre les deux pays revêtent une importance cruciale car "nous apprenons les uns des autres à travers l'échange d'idées et d'expertises dans le domaine judiciaire". "Nous partageons entre nous la connaissance qui nous permet de mieux réfléchir", a-t-il dit.

"Nous ne pouvons renforcer nos capacités institutionnelles et judiciaires qu'à travers l'unification de nos efforts", a-t-il soutenu.

Il a, en guise de conclusion, fait part de sa conviction que les idées et les conclusions qui seront dégagées de cette 7è Rencontre judiciaire maroco-espagnole permettront d’aider à trouver des solutions aux différents problèmes auxquels les magistrats dans les deux pays, sont appelés à faire face dans leur travail quotidien.

De son côté, Luis Manuel Navajas Ramos, vice- procureur du Tribunal Suprême en Espagne, a fait savoir que les dispositions de la Constitution marocaine de 2011 prévoient de manière explicite les mécanismes de séparation des pouvoirs, louant au passage, la solidité des relations unissant les systèmes judiciaires des deux pays.

Et de poursuivre que ce "tournant Constitutionnel "contribuera à persévérer sur la voie de la consolidation de l'indépendance du pouvoir judiciaire de manière générale et de l'institution du Ministère public de manière particulière, à même de la rendre presque similaire avec l'organisation du ministère public en Espagne, notamment en ce qui concerne les prérogatives et l'organisation.

M. Ramos a tenu également à indiquer que "la coopération institutionnelle contribuera à faire face aux phénomènes criminels qui menacent nos sociétés, ce qui requiert d'oeuvrer, main dans la main, en vue de relever ces défis notamment, face à l'évolution des formes du crime et à la montée en puissance des réseaux de la traite humaine".

Il a souligné, dans ce contexte, l'importance d'associer les représentants du Ministère public au niveau des deux pays comme à l'échelle européenne en vue de relever les défis à venir, d'atteindre les objectifs escomptés, et d'améliorer le rendement de la justice de manière à protéger les droits des citoyens.

L'ambassadeur du Royaume d'Espagne au Maroc, M. Ricardo Díez-Hochleitner Rodríguez, a qualifié d'"exemplaire" la coopération judiciaire entre les deux pays et ce, grâce au travail permanent des juges de liaison qui s'engagent à oeuvrer en faveur de l'Etat de droit et de la protection des valeurs susceptibles de garantir davantage de développement des relations bilatérales.

Le diplomate espagnol a, en outre, loué la création au Maroc de l'institution du Ministère public, ce qui reflète l'engagement du Royaume en faveur de la modernisation de l'ensemble de ces institutions, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en vue de réaliser le développement et la prospérité escomptés.

Après avoir rappelé que l'Espagne s'est érigée en premier partenaire économique du Maroc avec des échanges commerciaux importants, il a indiqué que les relations entre les deux pays sont appelées à être développées davantage et à être plus efficientes à tous les niveaux et ce, au service de l'intérêt des deux pays.

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